We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.
supported by
/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €8 EUR  or more

     

  • Buy Disc

1.
Trois sous 04:39
Trois sous J’en ai vu défiler de ces montagnes tièdes, Ces collines en bourgeons qui vous dansent dans les mains Et de jolies ivresses, belles à vous faire pâlir Le dernier des vampires du vin quotidien J’ai bu tout le petit monde cul par dessus sec et six pieds sous la table Sans pour autant sentir l’instable s’insinuer dans l’escalier J’ai vu dans la couleur l’heure couler dans l’abîme Et couver quelques épines de quoi vous piétiner le coeur Attendant qu’un passant le ramasse au passage L’éternel omniscient, lumineux présage Le glorieux inutile, la délicate intention Le petit rien futile qui résout l’équation Mille et un tambours et puis toute la fanfare et le grand barda Tout frais pour le jour un gros tas d’espoir et des flèches en bois Comme un parfum de foire des manèges à trois sous Tournoyer, dérisoire s’élever se rendre flou On en a vu passer des tambours de guerre, Au moins tout un cirque et ses chapiteaux De jolis traîneaux avec à l’arrière quelques dompteurs fiers De leurs animaux Comme un parfum de foire des manèges à trois sous Tournoyer, dérisoire, s’élever, se rendre flou… Des manèges à trois sous
2.
Rien du tout 03:04
Rien du tout Y’a bien le printemps qui fait les fleurs Y’a bien les arbres pour faire du bois Du vent dans les ventilateurs Et puis du temps pour faire du gras Y’a bien danser sur les comptoirs Et rire jusqu’à tomber sur vous On a beau dire on a beau croire Moi j’ai rien digéré du tout Il reste encore quelques pièces d’or A ramasser dans les fontaines Celles où les gens qui croient encore Viennent soudoyer la petite reine Et de grands paniers de mangues pulpeuses Qui donnent le bon jus des fruits doux On a beau dire on a beau croire Moi j’ai rien digéré du tout Y’a bien encore deux trois histoires A bricoler par chez vous Des tentatives ou bien des squares Des projets sûrs ou un peu flous Y’a bien des jours où il pleut pas Et des hivers qu’on oubliera On a beau fuir je sais pas vous Moi j’ai rien digéré du tout J’aurais bien voulu vous sourire Oui mais j’ai pas pris mes grenades On a beau croire on a beau dire On a beau chanter camarade Et s’agiter donner de la sueur Ça reste là c’est dans notre coeur On a beau rire cracher d’un coup Moi j’ai rien digéré du tout J’aurais bien voulu vous sourire Oui mais j’ai pas pris mes grenades On a beau croire on a beau dire On a beau chanter camarade Ça reste là c’est dans notre sang Si t’as de la sueur moi j’ai du temps On a beau rire cracher d’un coup Si j’ai rien digéré du tout On dit plus rien on recommence tout Et moi je reviens parmi nous On dit plus rien on recommence tout Moi j’ai rien digéré du tout
3.
Dans mon tiroir J’aimais rester dans mon tiroir A voir passer les salariés Invisible et sans histoire Insensible et sans idées Et dans le ciel imbibé d’air Les particules en suspension Organisaient leurs rotations Indifférentes à la lumière On se glisserait dans un vertige Au corps noueux et délicat Abandonnant pour quelques temps Les étincelles de l’immédiat et s’oublier encore une fois. J’aimais rester dans mon tiroir A voir passer les salariés Invisible et sans histoire Insensible et sans idées et sans la moindre idée. C’est qu’on en éprouve de la sympathie Si le temps nous écorche les amitiés d’hier D’autres vont pleuvoir dès demain matin Et la ville se resserre et l’on se tend les mains On est pas comme ça par chez nous On dit bonjour aux miliciens
4.
Gibraltar 04:19
Gibraltar Parce qu’il est tout petit ce monde Qu’on s’y sentirait comprimé S’il n’y avait les à-côtés Les à-côtés… Pour faire avaler la pilule Pour se retourner dans sa bulle Se sentir lâche Ou bien léger Mentirez vous encore ? Mentirez vous encore ? Mentirez vous ? Des corbeaux dans les placards Des détroits de Gibraltar Aux quatre coins du salon Déluges de portes fenêtres Et défilés de petits angles droits De ces journées qu’on ne compte pas Parmi les plus dépaysantes Parce qu’il est tout petit ce monde Qu’on s’y sentirait comprimé S’il n’y avait les à-côtés Les à-côtés… Pour faire avaler la pilule Pour se retourner dans sa bulle Se sentir lâche Ou bien léger Mentirez vous encore ? Mentirez vous encore ? Mentirez vous ?
5.
Du carburant 04:15
Du carburant Et alors qu’en est il de ces matins d’ivoire Qu’on nous avait fait voir briller au creux des villes De ces cités nacrées ces petites terres promises En industries soumises qui voudraient nous sauver Nous dire qu’on a gagné, nous promettre un futur De ces chemins obscurs qu’on voudrait regretter Mais qui vous font briller, et sans rien qui nous guette C’est tous les jours la fête dans mon supermarché Et nager en plein délire Et se payer du bon temps Renaître et investir Il nous faudrait du carburant Il nous faudrait du carburant, de quoi brûler un peu les cimes De ces natures trop clandestines qui errent dans nos investissements Et des colliers d’amertume à offrir aux nécessiteux De quoi vous faire baisser les yeux jusqu'à marcher sur les paupières On peut les voir dans les cimetières danser sur ceux qui sont tout frais Les promoteurs du millénaire et leur scénario désuet Et nager en plein délire Et se payer du bon temps Renaître et investir Il nous faudrait du carburant Interrompant ainsi la garden-party d’un cercle obsolète De banquiers transis carcasses inodores en complet serviette Qu’on m’en donne un seul en pâture Et sauf vot’ respect messieurs dames De ces paquets de confiture Qui furent de ce temps les grandes âmes Et nager en plein délire Et s’en foutre pleins les dents Renaître et investir… il nous faudrait du carburant
6.
Tango 03:38
Tango Nous on est là pour regarder On n’est pas venu pour voir Puis les tambours sont fatigués On n’en fera pas toute une histoire Nous on est là pour regarder Les petits jours et les grands soirs On voudrait bien bénéficier Nous on n’est pas venu pour croire Et puis les gens font pas sérieux Tout recouverts de faux semblants Ça vous raconte avec les yeux Mais sans rien dire évidemment Nous on est là pour regarder Les idéaux, les illusoires Vous allez rire ça fait pleurer On n’est pas là pour s’émouvoir Nous on est là pour regarder On n’est pas venu pour voir Puis les tambours sont fatigués On n’en fera pas toute une histoire Nous on est là pour regarder Les petits jours et les grands soirs On voudrait bien bénéficier Nous on n’est pas venu pour croire
7.
Ivre de bonheur (free) 03:43
Ivre de bonheur Des mouvements feutrés Des mécaniques denses Et puis du rendement Petits nids de perles Ils vont nous manquer Nos cadres dynamiques Ivres de bonheur… et titubants de joie C’est qu’on voudrait meubler Effacer les silences Les sourdes évidences Qui nous pendent au nez Et puis des grands espaces Et frapper dans ses mains L’appétit du voisin Et pourquoi pas sa place On se courbait dans tous les sens On s’esquivait à tour de bras Ivres de bonheur… et titubants de joie Parce qu’on devrait chuchoter Patauger dans les circonstances Et si t’as froid ben t’as qu’à piocher On s’inclinait dans tous les sens Implorant le ciel pour qu’il nous remette ça Ivres de bonheur… et titubants de joie
8.
Là-haut 04:08
Là-haut Il y a là-haut des filles qui dansent Incandescentes, croyez vous ça Des qui vous poussent à la déviance Absentez-vous, n’y allez pas On dit qu’elles sont les vigilances Qu’elles pourraient voir le fond des gens Et puis vous faire bouillir le sang Et puis vous perdre en apparence Il y a là-haut des filles qui dansent Elles ont des tours à vous faire peur A vous retourner pour de bon Des farandoles à l’horizon Et des sorties toutes en couleurs Il y a là-haut des filles qui dansent Il y a là haut des filles qui dansent Incandescentes, et puis tout ça Mais qu’on réserve à la potence Installez-vous, venez voir ça… Venez voir ça
9.
La bonne aventure On nous avait promis des navires en partance Pour quelques grands espaces où l’on côtoie la transe Parlons en du futur, d’accord pour la sincérité Oui mais quel modèle de voiture et puis quelle part d’intégrité Il faudrait être disponible, viser juste et puis tirer Parmi les cordes du sensible, laquelle touchera la densité Accélérer pour de bon et puis reprendre un peu d’allure Oui mais quel modèle de voiture et puis d’abord quel horizon ? Parce qu’il faut voir comme on simule, comme on sait faire les cinémas Vous voudriez pleurer madame mais alors ça n’y comptez pas On nous avait promis des navires en partance Pour quelques grands espaces… C’est qu’on sait faire les émotions et puis les trains de marchandises Quitte à cueillir quelques traîtrises le long des clôtures en carton C’est qu’on sait faire les ambitions les cathédrales en courant d’air Et les défilés d’après guerre histoire d’avoir une réaction C’est qu’on sait faire les sentiments comme des bouquets d’architecture Sentir mentir les épissures et puis laisser pisser l’instant C’est qu’on sait faire les événements grands comme des cachets d’aspirine De ceux qu’on expose en vitrine comme on y met parfois des gens On nous avait promis des navires en partance Pour quelques grands espaces… Désaxé, des histoires à n’en plus finir, des excès, assis-debout-dormir Il doit bien rester quelque part une parcelle de repos… Ou alors le vide Une sortie de secours… Un rendez vous chez nous Et l’on voudrait y voir passer des danseurs Et puis des montreurs d’ours ou je sais pas trop quoi D’intrigants indigènes et puis des boxeurs Des mangeurs d’épées, des cracheurs de bois On nous l’a déjà dit la bonne aventure Rien de bon ici rien de bon par là Adieu bonne vieille envoyez la sciure On est là pour le spectacle Et l’on n’attendra pas
10.
Bafouille 04:18
Bafouille Il disait qu’il était comme un homme-orchestre Dans un hangar désaffecté De ceux-là qui jettent en l’air des volutes de lumière Pour mieux les regarder tomber Bois sans soif et sans foie ni loi Mille histoires dans son tiroir Et un coeur comme un placard Même si son chagrin douze ans d’âge Qui résumerait dans un fond de verre Le catéchisme et les prières La vie la mort et les cargos Puis les copains qui partent à l’eau Qui vous dirait qu’on n’en a qu’une, Qu’il faut pas croire à l’amertume Parce qu’elle se vend comme du nougat Quand la nuit sort ses aléas Qui vous dirait faut pas chercher, Qu’il vaut mieux rire que d’en crever Que tant qu’on gueule c’est qu’on flanche pas Et que si on pleure, ben ça passera Qui parlerait mais qui parle pas, Parce que les gens ils comprennent pas Parce que les gens ils sont trop fiers Pour les cargos pour les prières Pour les histoires dans son tiroir Et puis pour son coeur qui ferme pas Qu’attend que ça crame… Et ça crame pas D’intrigants rendez-vous, de lumineux vertiges De ceux-là qui n’exigent aucun morceau de vous Non rien de tout cela pour meubler sa mémoire Et tout ce petit espoir qu’il accroche à ses pas Et ça crame pas… Ça crame pas

about

credits

released October 12, 2009

Salamah & Adelie Prod

license

all rights reserved

tags

about

Spline et la Mauvaise Herbe France

contact / help

Contact Spline et la Mauvaise Herbe

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Spline et la Mauvaise Herbe, you may also like: